Secret 27

Publié le 26 Octobre 2020

Secret 27

 

Un jour j’ai prêté la mobylette de mon frère à B et JT ils avaient un rendez-vous à Bouillargues.

Les voilà partis pendant toute la journée, je pense qu’ils n’ont pas sucé que des cordes de pluie, en rentrant ils ont roulé dans les caniveaux de Bouillargues. Grands caniveaux pour évacuer les eaux de ruissellement des costières, assez profonds et larges, on pouvait y circuler facilement. Mais devant chaque porte, il y avait une passerelle en travers pour traverser. Les deux compères en ont percuté une. Résultat, fourche tordue et quelques bleus. Et la mobylette est rentrée encore une fois cassée. La suite s’est passée entre mon frère et moi, je vous laisse imaginer comment.

Nous étions bien dégourdis pour réparer les mobs. Elles étaient rapidement remises en route. Pour repartir de plus belle. Nous bricolions les moteurs, en agrandissant les pipes d’admission, en montant des carburateurs plus gros, en diminuant la hauteur des pistons et en limant les culasses.

Tout ça pour gagner un kilomètre-heure de plus et perdre énormément d’espérance de vie des moteurs. En haut de la rue Puech du Teil à Nîmes il y avait la casse Arpinon, notre fournisseur de pièces en tout genre. Devant son mobil-home bureau il y avait un coffre fort, qui nous a fait fantasmer longtemps ? Mais dans son bureau il y avait aussi un fusil de chasse et un bonhomme pas sympathique du tout. Le coffre fort est resté un fantasme.

Une autre utilisation des mobylettes consistait à faire le tour du parc le plus vite possible en tournant toujours dans le même sens un pied à terre. Pour protéger le pied, on fixait un morceau de pneu avec du fil de fer, et toujours à fond nous faisions des courses, jusqu’à la panne d’essence.
 


Mon frère a investi dans une chaîne et un cadenas, fini pour moi, je n’avais plus de mobylette.

À suivre

Rédigé par jacques

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