A Songes
C'est de cette promesse que tout à commencé.
Rêves 2
J’observe du haut d’un arbre qui a poussé dans le mur en pierre de la maison. Là en contrebas la rivière coule de part et d’autre d’un petit ilot. Sur son magnifique cheval l’homme tiens un lancé de pêche et en faisant tournoyer son cheval sur lui-même peut envoyer son appât à une longue distance.
Je suis à une trentaine de mètres au-dessus, mais touts les détails sont précis. C’est un monticule de boue grise et douce. L’homme construit un abri en empilant de petites boules de terre les unes après les autres. Plusieurs marcassins gris le suivent consciencieusement. Le sous bois est accueillant ombragé frais. Je perds l’équilibre, mais je parviens à sauter sur une rive de toit et me glisser dans une fenêtre, PM est en train de régler le sommier d’un très bel accordéon et ne s’étonne pas de me voir. Je glisse rapidement dans un escalier bordé de grandes façades à balcons et une fois sous l’eau, je regarde les grands arbres. Les roches qui me surplombent regorgent de racines de figuiers tous les fruits sont prêt à éclater gorgés de jus sucré. J’entends PM jouer un air qui me semble familier. Tout devient minéral je suis englouti pas cette matière chaude douce caressante. Le cavalier continu la pêche, le cheval tourbillonne sur lui-même et l’appât est lancé à perte de vue.
Je plonge dans la rue aux maisons pleines de balcons le vent est vif fort, et me pousse jusqu’au sommet du village, la neige arrive soudainement elle est bruyante et tiède. J’ai juste le temps de monter à l’arrière d’un énorme camion qui avance dans un immense nuage neigeux comme un planeur, on entend que le vent. Je saute de la benne sur de la terre fraîchement travaillée, c'est la même odeur de sous-bois et de champignons qui montait de la terre modelée par le cavalier pécheur
PM a fini de régler le sommier de l’accordéon et commence à dessiner son autoportrait, le trait est scolaire, mais précis. La terre meuble se dérobe et je glisse rapidement, je m’accroche à la rive de toit et me faufile dans un soupirail, je croise PM qui à un grand sourire, avant de dévaler un immense éboulis, les cailloux en grande quantité ont des sonorités cristallines et rondes.…
Rêves
Je suis chez M et D pour commencer le cours d’étirement, j’ai le trac, c’est mon premier cours. M pense que pour cette première fois, ce serait mieux d’aller à l’extérieur pour pratiquer. Elle sort de sa position grand écart et menton au sol, bras écarté à plat comme une crêpe. Nous voilà partis dans une voiture ancienne, mais avec tout le confort, un nid. « Je connais un lieu propice à la concentration, près de Générac, à trois kilomètres » dit-elle.
Elle prend le volant et en silence, comme si la voiture était déjà dans un état de concentration profonde.
On croise une demeure somptueuse, mais joliment délabrée un parfum de sous-bois et de moisissures sucrées se diffuse dans le véhicule.
« Voilà c’est là »
C’est un chemin dans la costière au travers des vignes on voit le Pic Saint Loup.
« Ho ! Il y a une autre demeure plus loin »
Le véhicule continu, je regarde par la fenêtre le paysage change j’ai devant moi des monceaux de pierres fraîchement arrachées à la montagne, des cours d’eau blanche et montagneuse, des cascades gigantesques. Qui se figent comme photographiées en vitesse très rapide.
La route monte sinueuse dans des paysages vertigineux, on surplombe la rivière et un nombre incalculable d’affluents la font devenir de plus en plus bouillonnante et fraîche. Des friches industrielles nous croisent, envahies par de la végétation tropicale dégoulinante d’eau fraîche étincelante. On est dans un tumulte de ruisseaux où la lumière est changée en myriades et irisation, le parfum d’humus et de sucre devient enivrant. Chaque petit brin à sa goutte dans laquelle se reflète tout l’espace.
La route descend rapidement dans le fond de la vallée le torrent de montagne ne s’est pas calmé
« Tu sais quand je suis à côté de l’eau je ne peux pas m’empêcher de…
- Oui je sais »
On se retrouve dans un village avec un cours d’eau bordé de platanes. On y retrouve tous les élèves du cours d’étirements. Ça recommence, j’ai toujours le trac.
La route passe au centre d’une cité ouvrière les bâtiments sont alignés et uniformes.
La couleur dominante est claire, chaude, enveloppante.
« Il faut que j’appelle DG il va être inquiet »
Et l’espace devient de plus en plus clair et ouvert, l’horizon s’éloigne.
« Faites attention à ne pas forcer ce n’est pas une compétition ni de la torture »
Mon corps peut se plier sans forcer, et revenir à sa forme initiale. Je suis dans le cours d’eau.
C’est violent sans être douloureux, le parfum d’humus sucré
« Je pense que DG ne va pas s’inquiéter il n’a pas de téléphone »
L’arbre qui nous surplombe …