Secret 22
Publié le 16 Octobre 2020
Secret 22
Il y avait JCL musicien, qui jouait de plusieurs instruments, saxophones, violon, mandoline, flûte, accordéon. C’était notre griot, de huit ans mon aîné, nous faisions avec lui des voyages immobiles et musicaux. Je ne l’ai jamais perdue de vus on à même travaillé ensemble, c’était un ballochard du samedi soir dans l’orchestre de Joe Allan. Une vision de la vie sereine et lumineuse, une grande sagesse spirituelle. J’ai beaucoup appris avec lui. Il faisait partie des grands de Caissargues qui je suppose faisaient pas mal de conneries, aussi. Parmi eux, il y avait ma grande sœur. C’était la bande des grands.
Autour du Vistre nous y allions souvent pour cacher nos activités illégales, ou interdites, la fumette et l’alcool. Nous avions laissé tomber le radeau, on en avait toujours envie, mais l ’accès aux poubelles de l’imprimerie était fermé. Il faut dire qu’on y mettait un sacré bordel. Sans les matériaux plus de radeaux. Mais plus tard l’imprimerie me servira encore. Comme dans tous les groupes, nous avions un souffre-douleur. Un de l’avenue de Camargue, dans nos jeux, soit il était exclu, soit on lui donnait le mauvais rôle. C’est quelqu’un qui me fascinait et m’inquiétait aussi.
Une vieille famille de Caissargues, mais pas intégrée vraiment. Je reviendrai sur son rôle plus tard.
On avait un jeu à la con, nous nous mettions en cercle avec un de nous au centre les yeux fermés un de nous lui donnait un coup de poing dans l’épaule, il devait deviner qui avait donné le coup. S’il ne trouvait pas, il restait au centre. Vous voyez l’arnaque ?
Le jeu breton aussi, on jetait un caillou ou une pigne de pins très haut en l’air il ne fallait pas regarder et attendre quelle retombe, celui qui les prenait sur le crane avait perdu.
Et le jeu du bidon, regroupés au centre d’un terrain nous envoyons un bidon d’huile le plus loin possible aprés avoir tiré un de nous, au sort. Il devait aller chercher le bidon et le ramener au centre, pendant ce temps on se cachait. Le but était de venir taper dans le bidon sans qu’il nous découvre.
Pendant un certain temps, on à plus trop fait de conneries, car il y avait eu des plaintes et la gendarmerie de Rodhillan était venue constater les dégâts.
À suivre …